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                  Le Dragon est donc devenu le 
                  symbole tentateur du désordre, de la rupture dans l'ordre 
                  social, mais également du changement nécessaire, de 
                  l'évolution inéluctable que, psychologiquement, il faut 
                  intérioriser, apprivoiser, s'approprier ... 
					
					Sur le plan de la psychanalyse, 
                  Saint-Georges est en quelque sorte le medium qui nous permet 
                  de
                  combattre nos craintes intérieures, de vaincre le Dragon 
                  tapis dans sa grotte recélant un trésor qu'en fait
                  il protège 
                  ou gardant une "pucelette" qu'il s'apprête à dévorer. 
					
					Ce trésor, les connaissances 
                  rapidement acquises, la "Pucelette", l'ouverture sexuelle liée à 
                  sa libération. 
                  C'est notre lutte intérieure, notre acceptation de soi ...  | 
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                  L'Eglise 
                  rejetant la chose "facilement" acquise, le Dragon devenait une nouvelle image du mal. Pourtant, chez les Celtes, le Chef des chefs était le Pen Dragon, Pen pour tête... 
	
	Dans le mythe du Graal, Merlin explique à Vortigern que deux dragons, l'un blanc, l'autre rouge, avaient été réveillés par la construction de son château et qu'ils se battaient, représentant la lutte des Saxons contre son peuple ... 
	
      
	Le même animal préchrétien était donc un être relativement positif permettant effectivement la réalisation de soi. De même, en Asie, il est 
	particulièrement bénéfique, au point que des gens attendent l'année du 
	Dragon pour la naissance de leur enfant.   |